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Créez votre jardin sauvage !

Les pollinisateurs contribuent à la reproduction sexuée de la quasi-totalité des plantes à fleurs de la planète, dont de nombreuses cultures vivrières. Abeilles sauvages, papillons, scarabées, fourmis, bombyles…Pour enrayer le déclin des pollinisateurs sauvages, chacun peut agir à son niveau. Bannir l’usage des pesticides de synthèse, bien sûr, mais aussi créer ou restaurer dans son jardin des paysages favorables aux pollinisateurs.

Comment faire ? En laissant la nature s’exprimer. Plutôt qu’une pelouse verte bien tondue, laissez des espaces propices au développement de la biodiversité. Vous redécouvrez la beauté des plantes sauvages, notamment des plantes hôtes de chenilles de papillons comme l’ortie. Laissez des espaces sauvages qui vont accueillir des plantes spontanées. On a parfois du mal à imaginer un jardin où on laisserait pousser les « mauvaises herbes », où tout ne serait pas aligné au cordeau, avec séparation nette des espèces. Pourtant, un tel espace sera le refuge de nombreuses plantes annuelles sauvages, parmi lesquelles le bleuet, le coquelicot, la nielle des blés, etc. La plupart de ces plantes sont très appréciées des chenilles de papillons. Laissez donc un coin de votre jardin se reposer sans intervenir. Il n’y a pas qu’une sorte de jardin sauvage, ni une seule façon de procéder : laisser une friche, faire une rocaille semi-naturelle, planter une haie, mélanger zones cultivées et zones herbacées, créer des parterres de fleurs et/ou de légumes, etc.

Ensauvager votre environnement peut avoir des effets inattendus sur vous-même, sur votre entourage et sur votre façon de vivre…






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